lundi 29 décembre 2008

Jean Jacques Goldman est vraiment le meilleur

N’en déplaise à Pascal Obispo, Zazie ou autres Calogero, Jean Jacques Goldman en cette fin de décennie demeure le chanteur le plus accompli de ces trente dernières années. Par le volume des ventes d’une part et par la qualité musicale d’autre part. Avec Francis Cabrel, Jean Jacques Goldman considère que : "l’on a tout dit en quarante chansons".

Ainsi, après son 4ème album, avec les tubes incontournables, tels que « Je marche seul » ou « Je te donne » J.J. Goldman n’aurait plus rien à dire. Tous les fans - dont je suis – savent pertinemment qu’il n’en est rien. Le double album « Entre gris clair et gris foncé » puis le 1er album à trois avec Carole Fredericks et Michael Jones intitulé « un, deux, trois » vont démentir cette affirmation pleine d’humilité. En effet, Si l’on estime que « Quand la musique est bonne », « Encore un matin » ou « envole moi » appartiennent aux « fondamentaux » de J.J Goldman, les titres « Là bas » « Elle a fait un bébé toute seule » ou « A nos actes manqués » un plus tard revisitent l’univers Goldmanien et proposent des nouveautés en terme d’harmonie et d’arrangements.

Depuis le début des années 80, aucun artiste n’a su s’élever au niveau du grand J.J G.
Celui qui a mis hors d’elle une certaine presse trop bien pensante qui croyait à tort que l’on peut être populaire en faisant de la musique personnelle prouve au milieu des années 90 qu’il est vraiment le meilleur grâce à trois nouveaux tubes devenus cultes. Tout le monde se souvient du titre « Femme libérée » de Cokkie Dingler qui date de 1984. Sur la même suite d’accord, Jean Jacques Goldman écrit en 1995 « Les derniers seront les premiers » et en 1998 « On ne change pas » pour Céline Dion. Entre temps, « le chanteur de Montrouge » avait composé « Aicha » pour Khaled qui deviendra chanson de l’année aux victoires de la musique, édition 1997. Il faut un immense talent, beaucoup de recul et une analyse pointue de la technique musicale pour être capable de réaliser trois titres à succès sur une seule souche technique.

D’autres artistes dont on taira le nom ont concocté des chansons avec le même schéma et le résultat n’a pas toujours été au rendez-vous. En outre, on apprend à l’école primaire que "la chance, c’est l’intérêt du capital travail."

Le témoignage de J.J Goldman qui date des années 1984/1985 est édifiant :
A un moment donné, j’ai cru que j’avais une chance inouie.

C’est extrémment révélateur du mode de fonctionnement de Jean Jacques Goldman qui ne laisse rien au hasard. L’acharnement à la tache et le goût du détail sont les principales marques de fabrique du chanteur le plus populaire. Doublée d’une sensibilité exacerbée, d’une volonté permanente de rester accessible, vous avez la potion magique Goldmanienne : les paroles qui se retiennent presque aussi facilement que les mélodies. Et des mélodies qui restent ancrées car très vite devenues imparables.

Un journaliste de l’évènement du Jeudi, qui s’appelle Patrice Delbourg s’est permis de faire un article incendiaire en décembre 1985 intitulé "Jean Jacques Goldman est vraiment nul". Cette personne dont la délicatesse n’est pas la première des qualités aurait mieux fait de choisir une carrière de comique car son « torchon » au-delà des insultes gratuites est très drôle. Il est inutile de s’attarder sur ces jugements qui reflètent davantage de la jalousie et de l’incompétence que d’une analyse objective.

Avec « En passant » et « Chansons pour les pieds », Jean jacques Goldman ne parvient pas comme avec ses premiers albums à renouer avec les tubes mais on perçoit toujours la passion du musicien, le même désir de plaire, cette capacité à réaliser des titres « ciselés » comme avec « Et l’on n‘y peut rien » et « Je prie les choses ». Aucune faute de goût chez ce diplômé de l’EDHEC et titulaire d’une maîtrise de sociologie qui a tant donné pour la musique française et qui restera à jamais au panthéon de la variété.

samedi 22 novembre 2008

Un negre a la maison blanche? Sir, yes sir !!

C'est un moment historique pour les États unis et tout particulièrement pour les Afros-Américains qui doivent se sentir fiers que le peuple américain ait élu un noir à la maison blanche.

Voici en substance le discours de John Mac Cain quelques minutes après l'annonce de sa défaite le 4 novembre dernier.

Après Malcolm X, Martin Luther King puis Michael Jackson, Eddy Murphy, Michael Jordan et Tiger Woods, le dernier héros noir des États Unis est un homme politique et vient d'accéder au poste suprême. Quelle victoire pour un peuple si longtemps opprimé.

Toutefois, le plus dur reste à faire. La conjoncture actuelle offre peu de signes encourageants et "Saint Obama" aura à répondre à de fortes exigences alors que les marges de manoeuvre se réduisent jour après jour. Mais nous pouvons raisonnablement penser que Barack Obama , après une brillante campagne, mettra tout en oeuvre pour pacifier les relations avec le Moyen Orient, redonner l'espoir à ses compatriotes. Nombre d'observateurs répètent à l'envie que l'élection d'un noir à la maison blanche est un exemple pour les démocraties occidentales. Cependant, l'état d'esprit des sociétés européennes semble naturellement moins enclin à favoriser ce genre d'ascension. Le mot de la fin pour Barack Obama qui affirmait après son élection :
Les États Unis ont encore prouvé que dans ce pays tout est possible.
Source de l'article - Texte repris intégralement de JJM Socialiste - Pour une nouvelle approche de la politique : Un nègre à la maison blanche? Sir, yes sir !!

mercredi 5 novembre 2008

Qui connaît Lobsang rampa

Présentation du personnage

Mardi Lobsang Rampa est né Tibet au début du 20 ème siècle. Il est élevé dès son plus jeune âge dans un monastère. On voit en lui des qualités exceptionnelles. Les plus grands maîtres enseignent au jeune prodige toutes les techniques des arts occultes ( la télépathie, la projection astrale consciente, la voyance….).

Il devient Lama puis Lama médecin après des études en Chine. La seconde guerre mondiale éclate. Il est engagé dans l’armée chinoise. Puis il devient prisonnier des japonais. Torturé de façon abominable, il est amené quelques années plus tard à changer d’enveloppe charnelle.
(Lire Histoire de Rampa pour les détails).

Ainsi, contrairement à ce qui est annoncé sur la 4ème de couverture de tous les livres du célèbre Lama tibétain, Lobsang Rampa N’EST PAS D’ORIGINE EUROPÉENNE.
Il a été effectivement « initié très jeune dans une lamaserie » car il est venu au monde Tibet et nulle part ailleurs.


Entre 1957 et 1978, Lobsang Rampa écrit une vingtaine d’ouvrages qui témoignent de son enseignement religieux et métaphysique. Il nous décrit, entre autres, de l’intérieur les mystères et les joies des plans supérieurs de
l’existence.

Résumés d'ouvrages de Lobsang Rampa :

dimanche 2 novembre 2008

Jacques Chirac

C'est tout d'abord le plus beau palmarès de la classe politique :

  • 5 fois ministre,
  • deux fois premier ministre enfin élu
  • puis réélu Président de la République.

La France doit à son ancien chef d'état, le samu social, la politique de regroupement familial entre autres. Jacques Chirac a souvent été, à tort, représenté comme un "agité" (formule de Valery Giscard D'estaing) et comme un homme ayant une absence totale de conviction - l'appel de Stockholm, "le travaillisme à la française", l'appel de Cochin -. Toutefois, selon ses proches, c'est surtout un homme qui a du coeur (Pierre Mazeaud) et souhaite que son entourage soit heureux ( Bernadette Chirac).

François Mitterrand qui a du gérer la première cohabitation de la 5ème république le définit comme "consciencieux, travailleur et connaissant bien la France". Alain Juppé "le meilleur d'entre nous" avoue dans un de ses ouvrages "on travaillait comme des bêtes". Jacques Chirac est par dessus tout un homme d'action, un être d'énergie avec une dimension spirituelle méconnue. Même si son bilan est maigre en tant que Président de la république, la position affichée vis à vis de l'irak en février 2003 a renforce l'aura de la France dans le monde. Ses nombreux discours sur la nécessité d'aider toujours plus les pays du tiers monde et sur le risque écologique attestent d'une véritable générosité. Lorsque celui ci a reçu des jeunes à l' élysée en avril 2005, la presse l'a injustement décrit comme un être éloigné de leurs préoccupations. Cependant, quand on a passé la majeure partie de sa vie à travailler 15 à 20 heures par jour, on est forcément éloigné d'une jeunesse qui contemple avec délectation ses défauts dans une glace ou qui cultive l'apathie comme si elle était une vertue.

Il faut rendre hommage à l' un des plus brillants représentants de la classe politique.

samedi 18 octobre 2008

Angela Davis

La chute du poème "Angela Davis" de Jean Métellus

(...)

Même si nous devons gravir des escaliers de feu aux rampes brûlantes
Nous luttons pour un monde de progrès
Pour les droits des femmes
Contre les jugements iniques
Contre la peine de mort
Pour un monde de paix
Où l’homme ne sera plus un loup pour l’homme
Où chaque être humain regardera son voisin en ami
Où chaque enfant connaîtra le bonheur, l’amour et la connaissance.

Jean Métellus

Extrait d'un poème de Jean Métellus (les 9 derniers vers), encore inédit et en hommage à Angela Davis.

Ce poème a été lu par l'auteur lors de l'inauguration de l'école Angela Davis d'Aubervillers (France - Seine Saint-Denis 93) le 22 septembre 2007 : pour en savoir plus.

Pour visiter la boutique des ouvrages de Jean Métellus : cliquez-ici.

samedi 4 octobre 2008

Nicolas Sarkozy

Un certain nombre d'acteurs de la vie politique (l'opposition, une partie de la majorité présidentielle) et d'observateurs ont critiqué et critiquent encore la politique d'ouverture du Président de la République. Un camps appelant à la trahison et l'autre au débauchage voire à la manipulation.

Toutefois, même si le clivage droite/gauche était bien présent au cours de la campagne, apparaissait clairement au cours de certains débats, il faut se rappeler que depuis le retour au pouvoir des socialistes en 1981 - et hormis la parenthèse 1981/1983- les politiques menées sont peu ou prou identiques. Ainsi, François Mitterrand ( avec l'officialisation de la politique de rigueur ) aurait pu nommer Raymond Barre à Matignon à compter de mars 1983. On peut lire noir sur blanc dans "Le bilan économique des années Mitterrand" que Laurent Fabius, alors Premier ministre a préparé les privatisations du gouvernement Chirac. Claude Evin était ministre de la santé de Michel Rocard. Cependant, nombre de ces propositions ont été reprises dans le plan Juppé. Lionel Jospin au cours de la législature 1997/2002 a privatise davantage que les les deux gouvernements précédents (Edouard Balladur et Alain Juppé).

Quant aux dernières réformes des socialistes (Prime pour l'emploi... etc) elles n'ont jamais été remises en cause par l'équipe de Monsieur Raffarin. L'histoire nous prouve que l'exercice gouvernemental nécessite une adaptation constante aux évolutions du système qui dépasse largement les idéaux. En nommant des ministres socialistes - après avoir pris près d 'un million de voix à Jean Marie Lepen - Nicolas Sarkozy a quadrillé l' espace politique et nous invite à appréhender différement la gestion de la vie publique.

Source de l'article : Pour une nouvelle approche de la politique - Le blog

Biographies de Nicolas Sarkozy : Nicolas SARKOZY

mercredi 1 octobre 2008

Laurent Fabius

Pour ce qui concerne l'expérience et en matière de compétence, en 1981, lorsqu'il était ministre du budget, Laurent Fabius a su concilier les contraintes économiques et les engagements présidentiels lors de la mise ne place de la politique de relance. En 1983, en tant que ministre de l'industrie et de la recherche il est à l'origine des restructurations indispensables à notre pays, à sa modernisation. En 1984, nommé Premier ministre, il n' a eu de cesse de poursuivre la modernisation de notre économie, et de mettre la France en conformité avec ses partenaires européens en étant l'instigateur de la renaissance européenne grâce à la création du marché unique.

Pendant cette première législature, Laurent Fabius a démontré audace et responsabilité, il a fait preuve de courage et de compétence.A partir de 1988, il a été président de l' Assemblée Nationale à deux reprises, premier secrétaire du parti socialiste, président du même groupe au parlement et à nouveau ministre des finances à la fin de la législature Jospin.Il est le seul de tous les candidats à l'investiture à avoir connu tous les postes de la République. Ainsi, il est le seul à pouvoir prétendre au titre d'homme d'État.Il ne faut pas oublier que toutes les victoires de la gauche se sont toujours réalisées dans l'unité.En 1971, François Mitterrand conquiert le parti socialiste au congrès d'Épinay grâce à l'appui des voix de Jean Pierre Chevènement. ( le C.E.R.E.S ).

Si Lionel Jospin perd sept points entre les premiers tours des présidentielles 1995 et 2002 c'est à cause du départ de Jean Pierre Chevènement en cours de législature qui n'a pas su être écouté, dont on a pas su prendre en compte les propositions.Laurent Fabius est l'unique candidat à l'investiture qui aurait l'appui du Mouvement Des citoyens ( M.D.C). C'est un atout pour une présence socialiste au second tour des présidentielles et un premier pas vers un grand rassemblement de la gauche.Ses réflexions sur le socialisme, son expérience et sa compétence indéniables, ses sept propositions novatrices et généreuses doivent nous inciter à faire l'unité derrière Laurent Fabius.

Il s'agit d'un texte en faveur de Laurent Fabius lors de l'investiture socialiste pour la campagne presidentielle 2007.

Extrait d'un article publié sur le blog : Pour une nouvelle approche de la politique (octobre 2007) ; Laurent Fabius

samedi 20 septembre 2008

Emile Littré - Anecdote 2


Derrière son air austère et ses journées quasiment entièrement dédiées à l'écriture de son dictionnaire, Emile Littré n'en restait pas moins un homme et savait le moment venu faire preuve d'un humour piquant. Dans l'anecdote suivante, son humour est certes teinté de syntaxe grammaticale !!
Lors d'un de ses rares moments de détente, Emile Littré profitait de l'absence de son épouse pour "fricoter" avec une bonne de la maison. De manière impromptue sa femme fait irruption dans la pièce où ils étaient et s'exclame :



  • "Je suis surprise !"

  • Emile Littré lui répond avec un aplomb certain et en profite pour lui donner une leçon de grammaire : "Non ma chère, je suis surpris, vous vous êtes étonnée !"

vendredi 19 septembre 2008

George Augustus Polgreen Bridgetower

George Augustus Polgreen Bridgetower est né en 1778 à Biala en Pologne (certaines biographies donnent comme date le 29 février 1780), soit quasiment 2 siècles avant la virtuose et surdouée métisse Philippa Schuyler et 33 ans après un autre virtuose et violoniste métis : le Chevalier Saint-George, notons également que George Bridgetower voit le jour l'année où Mozart arrive à Paris.

Son père était un prince Africain et sa mère une polonaise, nommée à Londres Mary Ann Bridgetower. Ils ont eu deux enfants George et son frère cadet Fredrick. Les deux enfants se sont révélés, surdoués, des prodiges de la musique et des virtuoses hors norme.

George, le plus doué, est dès ses 9 ans considéré en Angleterre comme un véritable prodige du violon, son frère Fredrick est lui violoncelliste. Il a d’ailleurs dès 1789 effectué une tournée européenne et a, à partir de ce moment là, jouit d’une très grande popularité et reçu de nombreuses distinctions honorifiques.

Très jeune, George Bridgetower s’est produit dans un concert à Bath en présence du Roi George III et de 550 invités. Le Roi et le public sont littéralement tombés sous le charme du talent du jeune Bridgetower. Ce mémorable concert a eu un tel succès que la presse a encensé le jeune prodige comme peu de musiciens l’ont été.

Le journal « The Bath Morning Post » du 8 décembre 1789 a publié l’article suivant (traduction probablement imparfaite) :

Le jeune prince africain, dont les talents musicaux ont été tant commémorés, a donné dimanche matin, le concert plus apprécié et le plus splendide que cette ville n’ai jamais eu l’occasion d’accueillir. Il y avait plus de 550 personnes, et elles ont été gratifiées de telles performances au violon que l'étonnement général s’est emparé de l’assistance, au fur et à mesure que joie se lisait sur le visage du jeune garçon. Son père était dans la galerie, et fut tellement ému par les applaudissements accordés à son fils, que les larmes de plaisir et de gratitude ont coulées à profusion sur son visage.

Le journal « The Bath Chronicle” du 3 décembre 1789 rapportait :

Les amateurs de la musique de cette ville ont profité samedi dans les nouvelles salles du plus merveilleux spectacle imaginable du Maître Bridgetower dont ’interprétation a été exquise, son touché et son interprétation au violon sont égales, peut-être supérieur, au meilleur professeur actuel ou de tous les temps. Ceux qui ont eu ce bonheur ont été ravis par les capacités étonnantes de cet enfant merveilleux – agé d’environ dix ans. Il est un mulâtre et fils d’un prince africain.


George a passé la plupart de sa vie en Angleterre. Il a joué durant 14 ans dans l’orchestre du Prince au Pavillon Royal à Londres et a dirigé le prestigieux : « Royal Philharmonic Society Orchestra ». Mais ce qui reste le plus célèbre de son œuvre et de son existence est son association avec Ludwig van Beethoven. Ils se sont rencontrés alors que George Bridgetower avait 23 ans et leur collaboration a été miraculeuse.

Ludwig van Beethoven qualifiait George Bridgetower de la manière suivante :

Un virtuose très compétant possédant une maîtrise totale / complète de son instrument !

Beethoven a même composé pour (et un peu avec) Bridgetower un morceau « sur-mesure pour le violoniste » : sa sonate numéro 9. Mais suite à une dispute, la sonate alla à Rodolphe Kreutzer, qui, ironie de l'histoire, refusa de jouer cette partition : La sonate Kreutzer. Au final, c'est Bridgetower qui assura la première du chef d’œuvre, avec Beethoven au piano, le 24 mai 1803.

Beethoven l’a dédicacée au prodige métis sous l’appellation : « Sonata mulattica composta per il mullato ». Une lettre de Beethoven à Bridgetower et une représentation miniature de Bridgetower ont été vendu 3.600 dollars chez Christie à Londres en 1973.

Bridgetower est décédé à Londres, le 20 février 1860. Pour de nombreux fans, il était et reste encore un violoniste polonais …

Source : Les métis célèbres, G. Bridgetower

samedi 23 août 2008

La dynastie Rockefeller

Le nom Rockfeller, symbole de la richesse et de réussite financière est devenu également le symbole de la générosité et du mécénat. Leur histoire me passionne : comment le 1er des Rockfeller a-t-il mis en place cette gigantesque fortune ? comment "surfer" sur le pétrole et sur le libéralisme total pour ériger la plus grande fortune mondiale ?
La saga des Rockfeller traverse différentes époques, celle du libéralisme pur et dur où les ouvriers miniers à peine rémunérés et sans aucun droit du travail produisent et meurent pour construire une des plus grandes fortunes américaines de tous les temps. La répression des grèves ou des rebellions d'ouvriers met un bémol significatif à l'aura mécène des Rockfeller.Une fois l'histoire de la première fortune "Rockefelerienne" passée, J.D. Rockfeller Jr a consacré toute son énergie et toute son intelligence à redorer le blason familiale. Comment une famille hait par la presse et l'opinion publique est devenue le symbole de la générosité américaine ?

C'est tout l'art de John Davidson Rockfeller Junior d'avoir su retourner l'opinion publique : le nom de Rockfeller est passé du statut d'ennemi de la démocratie à celui de bienfaiteur mondial. La famille évolue aussi, les puritains se transforment petit à petit en mondains au fil des génération. Les enfants de junior poussent au portillon pour remplacer le père, pour s'émanciper et sortir du joug familial. Certains réussissent à merveille, d'autre de manière moins flagrante mais la saga Rockfeller, en plus de la dimension historique pose le débat de l'évolution des familles et des traditions. Certains faits sont troublants, comme l'attitude du premier des Rockfeller vis à vis des grévistes, l'attitude de son petit-fils sénateur vis à vis des état d'Amérique du sud laisse perplexe. Pour bâtir une telle fortune, faut-il nécessairement arnaquer, profiter des plus démunis, des moins riches ?

Je recommande l'ouvrage suivant : Une dynastie américaine
Le lecteur découvrira une histoire passionnante, très troublante et pleine de rebondissements.

dimanche 10 août 2008

François Mitterrand ou l'homme qui a permis à la gauche de revenir au pouvoir

Issu d'une famille de la bourgeoisie provinciale, François Mitterrand grandit dans un "univers" qui penche naturellement à droite. Lors de son service militaire et au cours de la seconde guerre mondiale, il fait la connaissance de Georges Dayan et Roger Patrice Pelat qui proviennent du milieu communiste. Il s'agit de sa première rencontre avec le peuple de gauche. Le futur Président de la République s'aperçoit que la société qu'il a connu et côtoyé n'est qu'une facette d'un monde infiniment plus complexe. Sous la 4e République, François Mitterrand est nommé onze fois ministre. Il fait étalage durant cette période de tout son talent politique.
A compter de 1958 et son opposition au Général de Gaulle, François Mitterrand s'acharne à reconstruire une gauche politique en lambeaux.
D'une part, en s'affirmant comme le seul recours possible au Général en 1965. Ensuite, en s'imposant comme candidat unique en 1974 après avoir conquis le Parti Socialiste en 1971. Enfin, en étant élu Président de la République le 10 mai 1981.
Cette victoire est surtout celle d'un homme qui a toujours cru en sa bonne étoile.
Les deux septennats confirment la capacité d'adaptation du premier président socialiste de la 5e république. Il s'attache à appliquer son programme malgré les contraintes. Même si celles ci vont le pousser à s'aligner avec ses partenaires européens. François Mitterrand est l'un des artisans de la construction européenne. Il permet à l'Europe toute entière d'envisager un nouvel avenir. Grâce à l'appui de son homologue allemand, Helmut Khol il offre d'autres perspectives au peuple français. Cette grande marche en avant a été concrétisé par le traité de Maastricht, signé en 1991 qui donne une première pierre à l'union européenne.
Tout au long des ses deux septennats, François Mitterrand s'est efforcé à faire en sorte que la France soit respectée aux yeux du monde . En prouvant également que la gauche pouvait gérer dans la durée, il a donner de l'oxygène à la vie politique française.

Article paru sur le blog : Pour une nouvelle approche de la politique.
Biographies de Mitterrand : Biographie de François MITTERRAND, François MITTERRAND

vendredi 13 juin 2008

Ivan Lendl à son apogée

De 1985 à 1987 - Lendl, le roi Ivan devient maître du monde


Il prend la place de numéro 1 mondial à John Mac Enroe après la finale des internationaux des Etats-Unis en septembre 1985.
Le match est la revanche de l'année passée où l'américain avait triomphé en 3 sets. La partie se déroule également en 3 sets mais en faveur de Lendl.

  • On est passé d‘un Mac Enroe conquérant à un Mac Enroe lassé, usé physiquement, Lendl, en revanche semble avoir oublié ses vieux démons et sa prestation ne ressemble en rien à la finale de 1984.
  • On est passé d'un Lendl timoré, doutant de sa condition physique à un Lendl impérial, dominateur, se comportant en véritable patron du tennis mondial.

En 1 an, la métamorphose est spectaculaire. La fin d'un règne avère un nouvel ordre mondial. La finale de Flushing Meadows 1985 est révélatrice de la domination que va exercer Ivan Lendl les deux années suivantes.


1986 et 1987 - Lendl le maître du monde et la concurrence ...


Lendl réalise 2 saisons identiques dans la mesure où il remporte les mêmes tournois du grand chelem en 1986 et 1987 .
Les choses évoluent dépendant de façon significative : les finales remportées sont nettement plus accrochées.

En 1987 les jeunes « poussent » :

  • Pat Cash est le seul joueur à battre deux fois Ivan Lendl en tournoi du grand chelem,
  • Mats Wilander n'est pas loin de réaliser cette performance mais il cale deux fois dans la dernière ligne droite.

La concurrence s'est accrue ; les challengers ne sont pas forcement ceux que l'on attendait.

Boris Becker traverse une période délicate après une formidable saison 1986 et Stephan Edberg se montre encore un peu tendre malgré une seconde victoire en tournoi du grand chelem (Australie). Mats Wilander semble ressuscité par rapport à 1986 mais il lui manque un petit quelque chose pour gravir la dernière marche.

Lendl bat Sampras à Philadelphie en 1991


lundi 9 juin 2008

Emile Littré - Anecdote 1


Un bourreau de travail, l'expert de la langue française, l'auteur du dictionnaire incontournable et de référence du Français : Le Littré. D'aspect particulièrement austère, il n'inspire aucune sympathie particulière. Cependant, j'apprécie l'homme pour son énorme réalisation et pour sa capacité de travail.

On raconte que le jour de son mariage après la cérémonie officielle, il a souhaité aller travailler quelques instants pour tenir les échéances de l'éditeur concernant son dictionnaire. Mais pris dans la spirale vertueuse du travail il a laissé passer le temps et n'est retourné voir ses invités qu'en fin de soirée, une fois qu'ils étaient tous partis !
J'ai appris cette anecdote dans une biographie de Littré écrite par Jean Hamburger que je vous recommande vivement si vous ne l'avez pas lue.