samedi 4 octobre 2008

Nicolas Sarkozy

Un certain nombre d'acteurs de la vie politique (l'opposition, une partie de la majorité présidentielle) et d'observateurs ont critiqué et critiquent encore la politique d'ouverture du Président de la République. Un camps appelant à la trahison et l'autre au débauchage voire à la manipulation.

Toutefois, même si le clivage droite/gauche était bien présent au cours de la campagne, apparaissait clairement au cours de certains débats, il faut se rappeler que depuis le retour au pouvoir des socialistes en 1981 - et hormis la parenthèse 1981/1983- les politiques menées sont peu ou prou identiques. Ainsi, François Mitterrand ( avec l'officialisation de la politique de rigueur ) aurait pu nommer Raymond Barre à Matignon à compter de mars 1983. On peut lire noir sur blanc dans "Le bilan économique des années Mitterrand" que Laurent Fabius, alors Premier ministre a préparé les privatisations du gouvernement Chirac. Claude Evin était ministre de la santé de Michel Rocard. Cependant, nombre de ces propositions ont été reprises dans le plan Juppé. Lionel Jospin au cours de la législature 1997/2002 a privatise davantage que les les deux gouvernements précédents (Edouard Balladur et Alain Juppé).

Quant aux dernières réformes des socialistes (Prime pour l'emploi... etc) elles n'ont jamais été remises en cause par l'équipe de Monsieur Raffarin. L'histoire nous prouve que l'exercice gouvernemental nécessite une adaptation constante aux évolutions du système qui dépasse largement les idéaux. En nommant des ministres socialistes - après avoir pris près d 'un million de voix à Jean Marie Lepen - Nicolas Sarkozy a quadrillé l' espace politique et nous invite à appréhender différement la gestion de la vie publique.

Source de l'article : Pour une nouvelle approche de la politique - Le blog

Biographies de Nicolas Sarkozy : Nicolas SARKOZY

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