vendredi 13 juin 2008

Ivan Lendl à son apogée

De 1985 à 1987 - Lendl, le roi Ivan devient maître du monde


Il prend la place de numéro 1 mondial à John Mac Enroe après la finale des internationaux des Etats-Unis en septembre 1985.
Le match est la revanche de l'année passée où l'américain avait triomphé en 3 sets. La partie se déroule également en 3 sets mais en faveur de Lendl.

  • On est passé d‘un Mac Enroe conquérant à un Mac Enroe lassé, usé physiquement, Lendl, en revanche semble avoir oublié ses vieux démons et sa prestation ne ressemble en rien à la finale de 1984.
  • On est passé d'un Lendl timoré, doutant de sa condition physique à un Lendl impérial, dominateur, se comportant en véritable patron du tennis mondial.

En 1 an, la métamorphose est spectaculaire. La fin d'un règne avère un nouvel ordre mondial. La finale de Flushing Meadows 1985 est révélatrice de la domination que va exercer Ivan Lendl les deux années suivantes.


1986 et 1987 - Lendl le maître du monde et la concurrence ...


Lendl réalise 2 saisons identiques dans la mesure où il remporte les mêmes tournois du grand chelem en 1986 et 1987 .
Les choses évoluent dépendant de façon significative : les finales remportées sont nettement plus accrochées.

En 1987 les jeunes « poussent » :

  • Pat Cash est le seul joueur à battre deux fois Ivan Lendl en tournoi du grand chelem,
  • Mats Wilander n'est pas loin de réaliser cette performance mais il cale deux fois dans la dernière ligne droite.

La concurrence s'est accrue ; les challengers ne sont pas forcement ceux que l'on attendait.

Boris Becker traverse une période délicate après une formidable saison 1986 et Stephan Edberg se montre encore un peu tendre malgré une seconde victoire en tournoi du grand chelem (Australie). Mats Wilander semble ressuscité par rapport à 1986 mais il lui manque un petit quelque chose pour gravir la dernière marche.

Lendl bat Sampras à Philadelphie en 1991


lundi 9 juin 2008

Emile Littré - Anecdote 1


Un bourreau de travail, l'expert de la langue française, l'auteur du dictionnaire incontournable et de référence du Français : Le Littré. D'aspect particulièrement austère, il n'inspire aucune sympathie particulière. Cependant, j'apprécie l'homme pour son énorme réalisation et pour sa capacité de travail.

On raconte que le jour de son mariage après la cérémonie officielle, il a souhaité aller travailler quelques instants pour tenir les échéances de l'éditeur concernant son dictionnaire. Mais pris dans la spirale vertueuse du travail il a laissé passer le temps et n'est retourné voir ses invités qu'en fin de soirée, une fois qu'ils étaient tous partis !
J'ai appris cette anecdote dans une biographie de Littré écrite par Jean Hamburger que je vous recommande vivement si vous ne l'avez pas lue.